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9 octobre 2008 4 09 /10 /octobre /2008 05:00
Charles Eliot était laboureur à Locmalo près de Guémené sur Scorff vers 1680, son fils Guillaume (1706-1746), mesuisier, porta le nom de son père puis celui d’Illiot. 

 


Ledit Guillaume eut plusieurs enfants :

Mathurine (1735-1736) et Joseph-François (°1736) furent déclarés sous le nom d’Illiot ;

Olivier-François (°1739) : Lio ;

Pierre (°1743) et Jacques (1745-1745) : Illio ;

Marie-Rose (°1746) : Ilio.

 

C’est sous Joseph-François Illiot, tisserand, que le nom perdit son « T » pour devenir Illio. Patronyme porté par sa descendance jusqu’à notre Jean-Baptiste Illio (1873-1963). 

   

Quant à Olivier-François Lio (°1739), il eut une descendance sous le nom de Lio.

 

 

D’après les recherches de Monique Le Charpentier

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8 octobre 2008 3 08 /10 /octobre /2008 05:00

En breton, le mot binioù kozh signifie « vieille cornemuse », par opposition à la cornemuse écossaise importée en Bretagne au début du XXème siècle ; toutefois, d’autres noms étaient attribués à la cornemuse bretonne : on parlait de poach-binioù, sac’h-binioù ou encore binioù bihan (petite cornemuse).

En français, le mot binioù désigne généralement le binioù-kozh.

Le binioù-kozh est sans aucun doute l’instrument le plus traditionnel et le plus populaire de Basse-Bretagne. Il en existait dès la fin du XVIIIème siècle, et probablement antérieurement aussi. Des gravures anciennes montrent le kozh avec un grand lévriad, ce qui attesterait qu’il a autrefois joué à la même hauteur que les bombardes.

Mais dès le début du XIXème siècle, le lévriad devient subitement beaucoup plus réduit et prend sa taille actuelle : le son en devient donc beaucoup plus aigu, et le binioù-kozh joue ainsi une octave plus haut que la plupart des très nombreuses cornemuses existant de par le monde.

Le binioù-kozh est composé d’une poche en peau de vache ou de mouton, d’un sutell pour envoyer l’air dans la poche, d’un bourdon donnant en continu la note correspondant à la tonalité de l’instrument, et du lévriad, grâce auquel le sonneur peut jouer la mélodie. Les pièces de bois (sutell, levriad, bourdon) étaient faites autrefois en buis, et depuis peu en ébène.

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7 octobre 2008 2 07 /10 /octobre /2008 05:00

Le mot  bombarde  provient du latin bombus, signifiant « bruit sourd »

La bombarde fait partie des instruments à anche double (comme les hautbois elle fait partie de la famille des chalémis) dont on trouve des traces anciennes partout en Europe et au Moyen-Orient.

Les plus anciennes traces que l'on ait en Bretagne sont des sculptures ou des tableaux religieux datant du XVIè siècle, où la bombarde et le biniou sont montrés comme des instruments diaboliques. Mais le terme bombart apparaît pour la première fois dans le "Catholicon Breton de Jehan Lagadeuc en 1499. 

Au moyen-âge cet instrument était joué dans toute la france mais n'a subsisté qu'en Bretagne. 

De nos jours, en Europe occidentale, la bombarde est utilisée essentiellement en Bretagne, mais elle a de nombreux cousins en Espagne (la dolçaina), en Europe de l'Est, en Orient et en Afrique du Nord. 

A l'origine c'était un instrument diatonique (qui ne peut jouer qu'une octave, une série de sept notes), la deuxième octave n'étant apparue qu'en 1830. Actuellement la bombarde est toujours diatonique, toutefois le chromatisme peut existé sur des airs lents par le jeux sur l'anche, les fourches(doigté particulièrement difficile et périlleux) ou les clés. 

En Bretagne, l'influence des caractères et tempéraments divers a amené de nombreuses variantes dans l'instrument. Ainsi en basse Cornoüaille, on a eu des petites bombardes en ut, qui s'adaptaient très bien au jeu brillant des sonneurs et à la vigueur des danses. Au contraire en Vannetais, la bombarde, plus grave (en la) faisait évoluer des gens beaucoup plus calmes et plus nobles aussi.

La bombarde n'est quasiment jamais employée seule car elle demande un effort physique nécessitant des temps de repos. Elle est accompagnée de diverses manières, soit par des binious coz (vieux biniou, petite cornemuse), soit par des binious braz (grand biniou) ou d'autres bombardes.

Sa vocation première est d'être un instrument à danser. Quand on voit des peintures anciennes montrant une foule nombreuse dansant en plein air au son de la bombarde et du biniou, on comprend que l'on ait cherché à en faire un instrument puissant.
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6 octobre 2008 1 06 /10 /octobre /2008 05:00
L'histoire de la harpe celtique en Bretagne s'écrit véritablement à partir du XIXème siècle. Il y aurait certes bien des choses à dire sur la question de la présence ancienne de semblable instrument en ce pays. Les quelques éléments dont on dispose (représentations picturales et plastiques, allusions littéraires en breton et en français) ne sont jamais que quelques pièces d'un puzzle auquel toute vraisemblance fera toujours défaut  ce qui est ensentiel à l'écriture d'une l'histoire : des dates et des documents écrits précis.

En revanche, le passage de Thomas Price par la Bretagne en 1829 est bien avéré. Le pasteur gallois, barde Carnhuanawc, y était venu superviser la première traduction bretonne de la Bible. Il était de surcroît bon connaisseur de la harpe, instrument national de son pays, à laquelle il s'était quelque peu adonné dans sa jeunesse.

Bien des éléments font donc penser qu'il fut le tout premier à s'interroger sur une hypothétique harpe bretonne. "Depuis quand la harpe était-elle passée d'usage en Bretagne ?" écrivait-il en effet en 1827 au vicomte Hersart de La Villemarqué qui mettait alors la dernière main à la première édition du Barzaz Breiz.

On ignore s'il y eut réponse de sa part. On sait toutefois que séjournant dix ans pls tard au Pays de Galles, La Villemarqué fait connaissance de Thomas Gruffyd, qu'il entend à la harpe triple. Celui-ci l'impressionne suffisamment pour qu'il l'invite à se produire pendant le premier congrès celtique international organisé à Saint-Brieuc en 1867. Gruffyd devient ainsi le premier harpiste de tradition celtique à se faire entendre depuis bien longtemps en Bretagne.

Il faut ensuite attendre les premières années du XXème siècle pour que se révèle le premier harpiste breton de l'ère moderne (Pol Diverrès, médecin originaire de Lorient).

La Harpe Celtique,
L'anthologie Vol1.
Editions Coop Breizh.
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5 octobre 2008 7 05 /10 /octobre /2008 05:00
Cadastre de La Roncière - 1842
Archives Départementales des Côtes d'Armor
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30 septembre 2008 2 30 /09 /septembre /2008 05:00
NATION FRANCAISE, NATION BRETONNE : L'EFFROYABLE IMPOSTURE DE 1789 : DES CENTAINES DE MILLIERS DE MORTS, CONTRE UNE DECLARATION DES DROITS DE L'HOMME JAMAIS APPLIQUEE: 500 ANS AVANT J.C, LES ELITES ET LA NATION ATHENIENNES ENONCENT LES DROITS DE LHOMME, ET LES METTENT EN PRATIQUE.

“Au moment ou elle a succombé, la Bretagne constituait réellement un Etat à part, JOUISSANT DE TOUTES LES PREROGATIVES DE LA SOUVERAINETE”.

 

Les relations de la Bretagne avec la France ont souvent été mal comprises, SURTOUT HORS DE BRETAGNE. Les Ducs ont succombé: NATURELLEMENT, L'HISTOIRE N'A PLUS ENTENDU QUE LA VOIX DE LEURS ADVERSAIRES”.

(Marcel PLANIOL, Histoire des Institutions de la Bretagne, tome 3, page 51; tome 5, page 4. Mayenne, 1981 et 1984)

Avant de lire l'article qui suit, je recommande vivement d'écouter les videos ABP [Voir le site] et les emissions radiophoniques de lumières 101 [Voir le site]

On comprendra combien la Bretagne a souffert de la colonisation dont elle a été victime après les invasions françaises de 1488 et de 1491, et combien reste importante encore pour les Bretons, qui ont pourtant conservé une si belle identité, après tous ces efforts accomplis par le pays envahisseur pour les assimiler à une civilisation totalement étrangère à la leur, la distance à parcourir pour redevenir entièrement eux mêmes.

LA NATION FRANCAISE EST TRES RECENTE.

Ceux qui ont lu l'hebdomadaire l'Express (en date du 24 juillet 2008, page 65), auront eu la confirmation qu'on enseigne encore dans les facultés bretonnes que “l'idée de nation indépendante n'a pas de sens au 15 ème siècle”.

Le corollaire de cette proposition, qui n'est pas énoncé - je pense qu'on n'a pas osé le faire - est celui-ci: “la Bretagne ayant été engloutie par la France à la suite des invasions de 1488 et de 1491, et ayant, de ce fait, disparu de la scène internationale, ne peut avoir été une Nation puisque les Nations n'existent pas encore”.

Je concède à l' auteur que ce qu'il écrit EST VRAI POUR LA NATION FRANCAISE. Comme le reconnaissent tous les spécialistes en sciences politiques et en droit international, ainsi que les historiens spécialisés (Colette Beaune, Mollat du Jourdain, Fr. Olivier Martin, Suzanne Citron, Pierre Chaunu, Philippe Némo…), personne ne reconnait la qualité de nation à “la” France - celle que l'on dénomme actuellement “l'hexagone”, avant le 16 ème siècle.

Le “royaume de France” existe, il est vrai, au plan théorique - ou, plus exactement, fantasmatique -, lorsque Hugues Capet ceint la couronne, en 987. C'est, tout au plus, “une sorte de mythe, conservé dans l'esprit du roi, de ses serviteurs, et de quelques gens d'église”, écrit Charles Petit -Dutaillis, dans son ouvrage “La monarchie féodale en France et en Angleterre” (Albin Michel, Paris, 1971, page 16); une “séquelle”, purement intellectuelle, ne répondant à rien ni au plan géographique ni au plan politique, du partage de l'immense empire carolingien, scindé en trois en 843 par les fils de Louis le Pieux, auxquels échoient la “Francia occidentalis ” (pour Charles le Chauve), la “Francia orientalis” (l'Allemagne actuelle, pour Louis dit “le Germanique”), la Lotharingie” ( longue bande de terre s'étendant de la mer du nord au nord de l'Italie”, pour Lothaire) (K.F. Werner, Les origines, Paris, page 459).

En 987, “La France” ne désigne qu'un territoire exigu, qui dépasse à peine les limites du diocèse de Paris, représentant un espace allant, grosso modo, de Senlis à Orléans, c'est-à-dire l'équivalent de un ou deux départements actuels. On est très loin de ce que sera le royaume “réel” quelques siècles plus tard, après ses agrandissements successifs.

Hugues, considéré comme le fondateur de la dynastie capétienne - à laquelle il faut bien assigner un début, ce qui n'est pas choquant en soi -, exerçant son autorité sur un pays aussi exigu, porte un titre pompeux, mais il n'est rien d'autre qu' UN PRINCIPICULE. Il y a accord total de tous les historiens sur ce point. Navrant pour l'égo surdimensionné des Français. mais strictement exact ( Yves Sassier, Hugues Capet, Paris 1987, page 285).

Le “royaume” se construit par des apports multiples et successifs, tant au plan territorial qu'au plan de la doctrine, au fil des guerres, des invasions des pays voisins, des mariages, des héritages, des achats de seigneuries voisines (Olivier Martin, page 315: méthodes d'extension du domaine).

L'UNE DES METHODES LES PLUS CONFORTABLES pour s'enrichir aux dépens d'autrui, consiste à prétendre que le roi capétien, en s'emparant des territoires jouxtant ceux qu'il contrôle effectivement, détenus par d'autres Princes, ne fait que ” rentrer chez lui”: il ne fait que ” récupérer” ce que d'autres ont dérobé à ses ancêtres ou à ses prédécesseurs. Avec une bonne armée, on arrive très bien à faire celà. Lorsque l'invasion est faite et parfaite, que le gouvernement local a été détruit, que les hommes de mains de l'envahisseur ont remplacé les “originaires” dans les postes stratégiques, que des “collabos” locaux ont été recrutés en nombre suffisant, le piège infernal se referme, parfois d'une manière définitive.

Ce n'est pas une invention géniale. Elle est de tous les temps. C'est en vertu d'un raisonnement analogue - une très vague allégeance de pays voisins, à une époque floue et si possible non identifiée -, que le Maroc occupe actuellement le Sahara occidental , et que la Chine exerce ses exactions, impunies, au vu et au su de tous, sur les populations tibétaines (et d'autres, sans doute).

Au plan intellectuel, les conseillers de l'entourage royal consolident, avec habileté, l'idée que les Capétiens sont les héritiers des Carolingiens - ce qu'il ne sont pas (Colette Beaune, page 296) -, et que le royaume agrandi n'est rien d'autre que le reconstitution de l' oeuvre territoriale de ceux-ci, en particulier de Charlemagne. Par “strates”, successives, le mythe se complète, s'ajoutant à d'autres aussi mal fondés au regard de la vérité, et prend consistance, au point d'être considéré comme le reflet de la réalité historique. Ainsi, lorsque la France s'emparera de la Lorraine, Louis XIV écrira dans ses mémoires cette absurdité: “C'était l'ancien patrimoine de nos pères; qu'il était beau de le joindre au corps de la monarchie, DONT IL AVAIT ETE LONGTEMPS SEPARE (!)” (Michel Déon, Louis XIV par lui-même, Paris, 1983, page 156).

Dès le onzième siècle, la dynastie étant devenue plus crédible et plus solide, on assigne au royaume théorique sur lequel les descendants de Hugues Capet sont censés régner, des limites beaucoup plus larges que le royaume réel: au Nord la Manche, au sud les Pyrénées, à l'Ouest l'Océan Atlantique, à l'Est l'Empire, délimité par l'Escaut, la Meuse, le Rhône (toute la rive gauche du Rhône, en particulier le Dauphiné et la Provence, sont hors du royaume) ( voir, en particulier, Suzanne Citron, page 113). A l'OUEST, LA PENINSULE ARMORICAINE RESTE TOTALEMENT A L'EXTERIEUR DU MONDE FRANC (idem, page 113). Les conseillers du roi capétien tentent de faire accroire que le royaume minuscule des descendants de Hugues coincide, en réalité, avec le “lot” qui fut attribué à Charles le Chauve par le partage de Strasbourg de 843, la vaste “Francia occidentalis”, dont les limites, précisément, sont celles indiquées ci-dessus (Fr. Olivier-Martin, page 11). C'est une imposture, inventée à postériori par l'abbé de Fleury, dans la deuxième moitié du 11 ème siècle, ingénieuse dans la mesure ou elle donne légitimité aux rois capétiens, et leur permet, pendant des siècles, de s'étendre aux dépens des princes périphériques, supposés avoir “volé” à la monarchie des territoires qui ne leur appartiennent pas (Suzanne Citron, page 127; Colette Beaune, page 417). C'est la fameuse théorie du “démembrement du royaume” par les Comtes, Ducs et Princes locaux, plus ou moins assimilés à des bandits de grands chemins, auxquels l'équité commande qu'ils soient mis en situation de “rendre gorge”, c'est à dire de restituer à la Monarchie ce que leurs ancêtres s'approprièrent, jadis, d'une manière frauduleuse. La puissance militaire de la France s'accroissant au fil du temps - surtout depuis Louis XI, qui décède en 1483 -, la théorie est mise en pratique, puisque personne n'a plus la force de démontrer son absolue fausseté. La réalité est beaucoup plus simple: lorsque la dynastie carolingienne se délite et se dissout, au point de ne plus pouvoir administrer les très vastes territoires qu'elle a jadis possédés (9 ème et 10 ème siècles), l'autorité renait comme elle peut, là ou elle le peut, sur des entités plus petites, déjà cohérentes, ou bien créées par les nouveaux souverains locaux: ici un Comte, là un Duc, plus loin un vicomte, un Prince, etc. Ces nouveaux souverains organisent le pouvoir dans leur sphère d'action, mais en aucun cas ne “dérobent” à la dynastie disparue ou émasculée quoi que ce soit, puisqu'elle a sombré corps et biens.

Il est très important, en se répétant d'une manière voulue, d'insister sur le fait que c'est sur le fondement de pures affirmations, ne correspondant à aucune réalité juridique, que la Chine, maîtresse de forces armées colossales, martyrise actuellement le Tibet, que le Maroc occupe le Sahara occidental, et que la France, parvenue au contact des frontières bretonnes sous Louis XI, se prépare à précipiter ses armées sur la Bretagne, en INVENTANT de toutes pièces de prétendues raisons, mensongères, qui ne prendront consistance que par les invasions armées meurtrières, qui, une fois faites et parfaites, INTERDIRONT DESORMAIS AUX BRETONS, comme Planiol le résume ci-dessus en une phrase admirable, d'écrire normalement leur histoire, JUSQU'A CE JOUR (Je reviendrai sur ce point très important, mais en temps opportun seulement).

Au stade dont il est question ici (13 ème, 14 ème, 15 ème siècles), l' ensemble dominé par les descendants capétiens, est bien loin de constituer UNE nation. Cet ensemble est pluri-ethnique et pluri-national. Comme le fut jadis la Gaule, laquelle n'a jamais constitué UNE NATION, comme on l'enseignait dans mon enfance à l'école (Christian Goudineau, Regard sur la Gaule, Paris 2007, page 7O. Comme les Sénégalais et les populations de l'Afrique noire, qui devaient, à peine de coups de règle sur les doigts, se référer à “nos ancêtres les Gaulois” (!!!), ma première leçon d'histoire, apprise par coeur à l'âge de six ans, d'un culot inoui, était ainsi libellée: “En ce temps là, la France s'appelait la Gaule (!!!!!)”: c'est ainsi que mes lointains ancêtres et moi même sommes entrés d'un coup dans la Francité, plus de mille ans avant que la France existe!!!

La principauté capétienne est constituée essentiellement par les provinces” centrales” de la France actuelle, jouxtant l'Ile-de- France. Ces provinces deviennent réellement françaises, le temps faisant son oeuvre, par extension du domaine royal, d'une manière progressive, après leur rattachement, par achat, mariages, confiscations, conquêtes (l'ile- de- France, l'Orléanais, la Champagne, la Normandie, l'Anjou, le Maine….).

Les provinces “périphériques”, tout en reconnaissant l'autorité théorique du roi de France - théorique parce que ce personnage lointain et quelque peu fantomatique n'y exerce de prérogatives que d'une manière très progressive, le pouvoir réel restant jusqu'à Louis XI entre les mains des Princes locaux -, n'ont pas de sentiment national net, partagées qu'elles sont entre l'appartenance tantôt à la France, tantôt à un autre pays (l'Angleterre: Guyenne et Normandie; Etats Bourguignons: villes de la Somme et Artois; Empire: la Franche comté (comté de Bourgogne); l'Alsace, la Lorraine font partie de l'Empire… Leur identité réelle, à cette époque, n'est encore ni française, ni anglaise, ni bourguignonne; elle est celle qui résulte de leur propre histoire, pluricentenaire.

CE N'EST PAS A DIRE QUE LA NATION FRANCE N'EXISTE PAS. “La” Nation française, celle qui se sent telle parce que ses “Princes naturels” sont les Capétiens, et qui vit de la même existence sous leur autorité depuis des siècles, développe, au fil des évènement un sentiment de solidarité entre provinces appartenant à cet ensemble, et de fidélité dynastique au prince qui les gouverne (Colette Beaune, page 417). Elle n'est constituée, au début du 15 ème siècle, que par les provinces centrales mentionnées plus haut. Les autres sont dans une situation indécise; elles sont dans l'éventualité, au fil des évènements, des guerres, des conflits incessants entre les puissants, de se rattacher, le cas échéant, physiquement, et affectivement au pays qui s'en emparera durablement, ballotées qu'elles sont entre les uns et les autres, comme ce sera le cas, beaucoup plus tard, pour l'Alsace, tour à tour terre d'Empire, puis française, puis allemande, puis française à nouveau (Voir notamment: Jean Ritter, L'Alsace, Presses Universitaires de France, Paris, 1985).

L'INSTABILITE DE CE QUI COMMENCE A RESSEMBLER A CE QUE LA FRANCE va devenir, est considérable, le royaume, sans cesse envahi, étant menacé sans cesse et sans cesse de désintégration, d'éclatement. On peut suivre aisément cette évolution au moyen de l'un des Atlas historiques en circulation, par exemple celui de l'éditeur Perrin, de très bonne qualité.

Beaucoup ont oublié - à supposer qu'ils aient jamais eu connaissance des faits -, que du temps de Louis XI, Charles le Téméraire, Duc de Bourgogne, à la tête d'un “conglomérat” de provinces fort diverses, s'étendant du duché et du comté de Bourgogne (la Franche Comté actuelle), à le mer du Nord (incluant l'actuelle Belgique et les pays Bas), a failli être sacré roi par l'Empereur du Saint Empire Frédéric III. Si cela s'était fait, le nouveau royaume aurait probablement porté le nom de Lotharingie (voir la passionnante relation de son contemporain Thomas Basin, dans son Histoire de Louis XI, Les Belles Lettres, Paris 1972, livre IV, page 172; ainsi que l'ouvrage de Bertrand Schnerb, L'Etat bourgignon, Paris 2005, page 417, et celui de Henri Dubois, Paris, 2004, pages 314 et suivantes). Au moment de la mort du Téméraire (en janvier 1477, l'année même de la naissance d'Anne de Bretagne, six ans avant la disparition de Louis XI), les “Etats Bourguignons”, par un mécanisme similaire à ce qui se passe partout ailleurs ou les peuples se soudent et développent une identité commune, sont en voie de constituer une Nation authentique, qui s'effondrera avec la chute du Duc de Bourgogne, allié précieux de la Bretagne, alors qu'un sentiment national est déja très perceptible, au moins dans certaines parties des vastes territoires dont il est devenu, à la suite de ses ancêtres le “Prince Naturel”, comme on le dit à l'époque. (Nota: de la même manière, le Prince Naturel des Bretons est le Duc de Bretagne, EN AUCUN CAS le roi de France, QUI EST LE ROI D'UN PAYS EN TOUS POINTS DISTINCT DE LA BRETAGNE; références INNOMBRABLES). Identiquement, fait quasi ignoré, les provinces du sud du royaume (grosso modo: les seigneuries du massif central et la Provence), ont failli être détachées de la France, au début du 16 ème siècle, pour constituer, après les défaites de François I er par Charles Quint, un royaume propre au profit du connétable de Bourbon, la couronne de France devant revenir à Henri VIII d'Angleterre, les provinces de l'est à l'Empereur Charles Quint (Henry Lemonnier, Henri II, Taillandier, Paris 1983, page 56).

LA FRANCE NE COMMENCE A DEVENIR GEOGRAPHIQUEMENT “STABLE', et à ressembler à ce qu'elle est actuellement, par des acquisitions territoriales diverses, que très tardivement, à partir de Louis XI (mort en 1483), Charles VIII (mort en 1498), de Louis XII (mort en 1515). Désormais rattachées, jusqu'à aujourd'hui, à la France actuelle, ces provinces, vivant des existences assez similaires autour des princes Capétiens, et soumises de plus en plus au gouvernement centralisé créé par ceux-ci, se mettent alors, PROGRESSIVEMENT, à développer, tout en conservant pour certaines une “personnalité” forte, ainsi que des régimes juridiques et fiscaux particuliers (le Languedoc, la Provence…), un sentiment de “parenté”, voire de solidarité, qui devient, par la force des choses, un “sentiment d'appartenance” commun, puissant autour de l'Ile- de-France et des provinces” centrales”, de plus en plus “dilué” à mesure que l'on s'éloigne de Paris et de la vallée de la Loire, ou séjournent souvent les rois.

LA BRETAGNE, qui n'a jamais ressenti d'autre SENTIMENT D'APPARTENANCE QUE BRETON, à partir du moment ou le Duc s'est imposé comme le souverain de tous les Bretons, doublé d'une haine farouche pour les Français, EST UN ETAT TOTALEMENT INDEPENDANT jusqu'aux invasions militaires françaises de 1488 et de 1491 (Cf les références précitées du traité de Marcel PLaniol). Quoiqu'envahie, occupée, subordonnée politiquement et militairement, muselée après la mort d'Anne de Bretagne en 1514, elle reste “province réputée étrangère”, et continue à jouir d'un statut spécial jusqu'en 1789, qui lui confère un semblant d'autonomie, qu'il a bien fallu lui accorder, en raison de la violente et foncière hostilité des Bretons à l'égard de leurs ennemis millénaires, les Français. (En fait, les “garanties” solennellement proclamées par la France en 1532, à l'occasion du faux traité d'Union entre les deux Pays), SONT CONSTAMMENT VIOLEES, en particulier par le biais d' extorsions de fonds considérables, dont Marcel Planiol a donné un bilan provisoire (tome 5, pages 95 et suivantes; impressionnante thèse de Yves Bonvallet sur le sujet, sous le titre: Des contraventions au “Traité” d'Union entre la Bretagne et la France de 1532 à 1715; Paris, 1942). Ceci dans l'attente des thèses plus complètes que toute la Bretagne attend de nos facultés, lorsqu'elles seront “libérées" des contraintes de toutes sortes qui pèsent sur elles, notamment idéologiques. (Nota: pratiquement AUCUN des Bretons qui réclament à cor et à cri un statut d'Etat Libre pour la Bretagne au sein de l'Europe n'a lu ces travaux, ce dont je me suis assuré par une enquête, ce qui me semble plus que regrettable: la refondation de la Bretagne suppose UNE DOCTRINE, un corpus de principes sains, et d'une honnêteté irréprochable, dont l'élément le plus important, je le répète, n'est pas la langue, mais l'histoire; même si la valeur de la langue comme symbole est considérable, et si son enseignement doit être poussé aussi loin que possible, jusqu'au point ou en sont les Flamands, qui ont vécu la même humiliation que nous, que nous, mais qui, eux, osent en tirer les conséquences).

LA “REVOLUTION” DE 1789, PAR LES VIOLENCES SAUVAGES ET LES ATROCITES que l'on sait, dignes des plus exécrables abominations de l'histoire de l'Humanité, décrète qu'aux lieu et place de ces pays dont chacun possède sa personnalité propre, et qui sont, pour les les plus anciens, d' AUTHENTIQUES NATIONS, orgueilleuses de leur antiquité (les Bretons, les Basques ….), artificiellement “scotchés” par le fait d' avoir vécu sous des rois communs, sont maintenant soumis à une tyrannie effroyable. Sans être consultés, ils apprennent, qu'ils ne constituent plus, TOUT D'UN COUP, qu'une seule et même nation, LA NATION FRANCAISE, qui n'est pas la leur. Dans leurs cahiers de doléances, quasi unanimes, ils ont exigé le maintien de leurs Institutions, et DE SE GOUVERNER SANS INGERENCE ETRANGERE. Leur propre nation, source de fierté et d' amour, N'EXISTE PAS, elle n'a jamais existé !!!!!). C'est ainsi que, stupéfaits, ils apprennent qu'il n'existe plus pour eux qu'une seule langue “nationale”, CELLE DE CELUI QUI A LA CAPACITE ET LA CRUAUTE DE FRAPPER LE PLUS FORT: LE FRANCAIS. Là est l'origine de CETTE PRETENDUE LANGUE UNIQUE POUR LES PEUPLES DE CE QUI EST DEVENU UN HEXAGONE, ET PAS AILLEURS. (Vous connaissez cette énormité, oeuvre de deux ou trois dérangés mentaux: “UN PEUPLE LIBRE NE PEUT QUE PARLER LA MEME LANGUE” (!!!!!!!).

Voilà les libertés qu'enseigne la Nouvelle France: la destruction de celles des autres. C'est un coup de force inoui, une IMPOSTURE, sous laquelle on tente encore de nous faire vivre. Les titulaires du nouveau pouvoir, avec leurs forces armées, font payer chèrement le prix des manquements à la nouvelle doctrine (une religion séculière, en réalité, comme le fut la marxisme), à ceux qui prétendent conserver leur identité, leur fierté nationale, leurs franchises et leurs Libertés.

Pour nous Bretons, deux “expériences” “révolutionnaires”, terrifiantes encore aujourd'hui, et de nature à se faire dresser les cheveux sur la tête restent “incrustées” dans les esprits: celles infligées aux populations innocentes par le boucher CARRIER, et par le boucher Westermann.

……….

IL EST EXACT QUE LE REGIME ANCIEN était vermoulu, dépassé, injuste, arbitraire, incapable de se réformer. Il fallait, impérativement, reconstruire la société sur des bases plus justes. Les privilèges, partagés par une caste, devaient être abolis. LES BRETONS L'ONT DIT, dans leurs REMONTRANCES, avant que se réunissent les ETATS GENERAUX. Ils ont réclamé des réformes Majeures dans leurs remontrances au roi de France, pendant tout le 18 ème siècle! (Messieurs qui enseignez l'Histoire dans nos facultés: CONNAISSEZ VOUS CES TEXTES ????). (Louis Mélennec, mémoire de DEA, page ). Dresser la liste des droits de l'homme était nécessaire. Mais que la France se les attribue à elle même, pour en faire un tremplin pour tenter de se propulser dans l'Univers sur le fondement d'un mensonge aussi bête, alors qu'ils sont énoncés par les philsophes antiques, plus encore par le Christianisme, et pratiqués, pour certains d'entre eux, par plusieurs pays européens (la Grande Bretagne, les Pays Bas …) relève d'une boursouflure ridicule, d'ailleurs dénoncée par des historiens actuels de grande qualité (comme Albert Soboul, par exemple: voir son ouvrage sur La révolution française, Editions Gallimard, collection Tel, Paris 1996, pages 530 et suivantes: L'Etat bourgeois).

Le triste résultat obère encore la pensée de nombreux intellectuels français, QUI CROIENT…. QUE CELA EST VRAI, et qu'ils appartiennent à la géniale Nation qui a apporté la lumière au monde, et a délivré l'Univers! D'ou les tirades ridicules qu'on peut encore lire sous leurs plumes ignorantes, ou dans des enceintes prestigieuses comme celles de l'ONU (désolés, messieurs, de vous renvoyer votre image: à trop avoir péroré et fait la roue avec de fausses plumes de paon, et trop humilié les Bretons, il est normal que ce soient eux qui vous le disent).

Alors que Marcel PLANIOL, le plus grand connaisseur - de loin - du doit médiéval breton, affirme: “Au Moyen âge, le droit de la Bretagne contient déjà en germe ce que l'on appellera LES DROITS DE L'HOMME”, ni les révolutionnaires (surtout pas!!!), ni le Directoire, ni le Premier empire, ni la Restauration, ni la Monarchie de juillet, ni le Second empire (qui prend fin en 1870), n'appliqueront ces principes, ni de près, ni de loin. C'est la troisième république qui commencera à les sortir timidement des tiroirs. Le régime féodal, devenu anachronique et choquant, a disparu par sa volonté de se saborder lui-même le 4 aout 1789, non par la vertu des révolutionnaires (sauf au tout début, il est difficile de trouver parmi eux autre chose que des personnages d'une grande vulgarité morale: Talleyrand, ex-évêque, Fouché, etc). Il y a seulement trois ou quatre ans, la France ayant réclamé de juger sur son territoire un terroriste, s'est vue répondre par la Grande Bretagne (pays duquel nous, Bretons, sommes venus au 5 ème siècle): “c'est impossible; LA FRANCE N'OFFRE PAS LES GARANTIES JUDICIAIRES NECESSAIRES POUR QUE NOUS PUISSIONS VOUS CONFIER CETTE PERSONNE” (Le journal Le Monde vous fournira les références précises). Cependant, c'est au nom des Principes de la Liberté que les armées révolutionnaires, avec leurs canons et leurs baionnettes vont porter le joyeux message dans toute l'Europe !!!!! (Question aux lecteurs: cela est-il encore enseigné dans les écoles bretonnes, comme lorsque, enfant, je n'avais pas acquis le discernement nécessaire pour juger ces aberations à leur juste valeur?)

Les crimes commis en 1789 et durant les années qui ont suivi, par le fait, principalement, des nombreux malades mentaux que comptaient les “révolutionnaires”(Robespierre, Fouquier Tinville, Westermann, Carrier et de nombreux autres), restent des crimes, et doivent considérés comme tels. Bâtir une religion “nationale” sur cette imposture, et prétendre que l'on a “inventé” (!!!!!!) les droits de l'homme, alors que, face à l'Angleterre qui a fait passer en actes les principes de la Magna carta (= la Grande Charte), le “Bill of rights”, et autres textes, est stupide.

La Bretagne, quant à elle, possède une authentique monarchie parlementaire déja largement avancée dès le Moyen âge (Planiol, tome 3, page 94; Dupuy, Histoire de la Réunion de la Bretagne à la France, tome 2, page 289; Louis Mélennec, nombreuses chroniques publiées par l'Agence Bretagne Presse). ” Ce système contient en germe TOUTES LES LIBERTES POLITIQUES, qui s'y développent peu à peu d'une manière naturelle”, dit Marcel Planiol, tome 3, page 94). Les lois bretonnes, dès cette époque, SONT DEJA REPUTEES COMME L'OEUVRE DE LA NATION TOUTE ENTIERE (idem, tome 3 page 159; je confirme cette analyse. On ne dira jamais assez l'ampleur du désastre national que fut pour la Bretagne son annexion par le royaume voisin, surtout sous François 1 er et son ministre Duprat, que les historiens français jugent d'une manière plus que sévère.

Grâce aux travaux de Reynald SECHER (qui a été persécuté pour cela, par les adeptes d'une autre doctrine, qui peut revendiquer, elle, plus de 100 millions de victimes) on sait que sur une population totale de 800 000 habitants, la Vendée a vu assassiner 117000 des siens, dont 80 pour 100 de femmes et d'enfants, ce choix judicieux étant destiné à réduire d'autant les possibilités de reproduction de cette vermine (chiffres confirmés ce jour par M. Secher). POUR LA BRETAGNE, le bilan précis des exactions françaises reste encore à faire.

On me dit que le journal l'Express (l'influence du si perspicace M. Barbier, rédacteur en chef, sans doute ?), va créer une bourse d'études pour déterminer le nombre de victimes bretonnes mortes de cette admirable “révolution” (indépendamment, convient-il de le préciser, des 200 000 victimes de la “grande” guerre (!) ), qui n'était certes pas celle de ce peuple épris de paix et de Dignité humaine). (On me précise que M. Barbier est déjà alerté de la présente publication, car il vit dans l'ignorance complète de l'histoire du peuple Breton, infiniment plus ancien que celui dont il se réclame et aspire - je n'en crois rien -, à compléter ses connaissances). Nous n'avons pas encore trouvé notre Reynald SECHER. M. Mélenchon, amoureux de la vérité, ajoutera son obole (Nota: si je suis comptable des dons, son chèque lui sera retourné, illico). L'Académie française sera sollicitée pour enquêter sur la quasi disparition de la langue bretonne. Je me propose, aimablement, de fournir à ses membres - nous sommes voisins, c'est dans la bibliothèque Mazarine, située dans leur Palais, que j'ai effectué mes recherches pendant de si longues année), de leur fournir les indications bibliographiques nécessaires, voire de leur apporter une aide plus concrète, attendu que nombre d'entre eux présentent des troubles de la vue, de l'audition, de l'intelligence, et même de la compréhension.

A mes yeux, LE LAVAGE DES CERVEAUX, instauré par ceux qui se sont proclamés les héritiers de cette période monstrueuse est plus qu'un crime. Ce dont j'apporte un témoignage pour lequel je n'admets AUCUNE réfutation, puisque je l'ai subi dans ma Bretagne natale jusqu'en 1958, et que mes parents et mes grands parents en souffrirent encore plus que moi.

Il est donc vrai qu'on peut commencer à parler de Nation Française, avec toute l'approximation que cela comporte, au seizième siècle, et que le royaume de France est un Etat souverain à partir de cette époque, puisque les rois ont attiré entre leurs mains la presque totalité des prérogatives que nous nommons “régaliennes”.

Voila pour ceux qui attendent depuis quelque temps une analyse précise de ma part, quant à l' “ancienneté” de la nation “France”, dont on leur a appris à l'école - je crois que cette baliverne s'enseigne encore -, qu'elle est l'une des plus anciennes de l'Univers (!!!!). Et dont le général de Gaulle disait qu' “elle vient du fond des âges” (!!!!!!). On n'en voudra pas à ce brave homme, car il aimait avec passion son pays. Le jour ou les Français comprendront que d'autres aiment aussi le leur, on aura fait un grand pas en avant: il semble que depuis quelques années s'est déclenchée une révolution dans nos modes de pensée, que notre manière d'agir redevient conquérante, et que beaucoup admettent que nous ne resterons plus longtemps dans les mêmes frontières. Du temps que nous étions libres, notre horizon était l'Europe: notre flotte, la deuxième du continent, bien plus puissante que celle de la France, commerçait de la Suède à la Sicile (thèse de Henri Touchard, Le commerce maritime breton à la fin du moyen âge, Les Belles Lettres, Paris, 1967, 451 pages). Aujourd'hui, finis les univers mesquins, petits, et menteurs: les Bretons aiment leur pays avec passion, mais aussi tous les pays du monde qui ne leur ont fait aucun mal. Est-ce clair?

Le présent article sera “perfectionné” et “lissé” dans les semaines qui viennent, par quelques conseils de lecture supplémentaires. Les mensonges français sur leurs origines prétendues et sur celles des autres sont en train d'arriver à leur fin. Les Bretons disent: NON, cela suffit.

AVIS IMPORTANT DESTINES A NOS LECTEURS. La disproportion énorme des forces en présence, laisse jusqu'à présent le champ quasi-libre aux médias officiels et subventionnés de diffuser N'IMPORTE QUOI sur l'histoire de la Bretagne, comme sur n'importe quel autre sujet d'ailleurs.

C'est à vous d'inverser ce mouvement , en multipliant ces chroniques par tous les moyens à votre disposition: photocopies, copiés-collés, lettres à vos amis et connaissances, etc. Je vous le répète: votre sort dépend de vous, exclusivement. MERCI, DONC, de vous mettre au travail. Sans cela, AUCUN SALUT. Tout ceci dans le strict cadre des Principes généraux du droit, sans violence, ce qui est toute notre religion. Les principaux: la libre expression de s'exprimer; la totale liberté d'enseigner et de transmettre sa langue et sa culture; la LIBERTE DES PEUPLES A DISPOSER D'EUX MEMES. INTERNET vous permet de renverser le rapport des forces au profit de la vérité. Cessez de pleurnicher, et retroussez vos manches! Pleurnicher n'est pas breton, pas plus que solliciter. Bien sur, vous pouvez commencer à transmettre nos articles aux rédacteurs en chefs des magazines, ainsi qu'aux honorables M.M. Barbier et Mélenchon, sans oublier quelques membres de la respectable Académie sus-citée.

Aux Français qui ont lu cet article, avec effroi - ils sont déja très nombreux -, je vais donner la clé pour comprendre ce qui, pour eux, est incompréhensible …. C'est mon vieil ami Yann BREKILIEN, alors inusable Président des Ecrivains bretons…

 

Dr LOUIS MELENNEC


Louis Melennec est Docteur en droit et en médecine, Diplômé d'études approfondies d'histoire, Diplômé d'études supérieures de droit public, de droit privé, de droit pénal, Ancien chargé de cours des facultés de droit et de médecine, Ex Consultant près le Médiateur de la République Française, Ancien élève de la Sorbonne et de l'Ecole des Chartes de Paris
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28 septembre 2008 7 28 /09 /septembre /2008 05:00

Alors que l’histoire n'est qu’un perpétuel mouvement de générations lié au temps, les noms de lieux qui forment la substance de leur cadre de vie semblent figés depuis des siècles. Vouloir ainsi découvrir la signification de ceux-ci nous conduirait forcément à les situer dans leur véritable contexte historique, mais aussi à les analyser dans leur aire linguistique. Seule la synthèse de ces deux voies permet l’approche véritable de la réalité toponymique des noms de lieux. Voyons ce qu’il en est de Bringolo.

Tout d’abord il nous faudra remonter le temps avec l’aide fort précieuse des érudits de la question. Bien souvent les toponymes présentent de nombreuses variantes qui découlent tous d’une même source commune. Le professeur Joseph LOTH, dans son ouvrage Chrestomathie Bretonne, paru en 1892, mentionne les noms de villages Brengolo et Brangolo, bien attesté à Maure de Bretagne, en 1406 et 1410, dans les archives relatives à la paroisse. Francis GOURVIL, autre spécialiste de la question, signale quant à lui de nombreuses variantes en Basse Bretagne, ainsi un Brégoulou en Crozon, un Brengoulou à Saint-Vougay, un Bronolo à Mottreff, etc... Paul QUENTEL, dans une étude parue dans la revue celtique Ogam en octobre 1954, consacre une partie de son article à Bringolo, et lui retrouve de nombreux homonymes en Cornouailles Anglaise et Pays de Galles. Il cite ainsi dans le village de Saint-Mewan en Cornwal, la présence d’un petit mamelon fort peut élevé, qui porte le nom de Burngullow. Cette colline se nommait Brongolou en 1296, puis Brouwolou vers 1311. Il est d’ailleurs remarquable de voir la correspondance de bien des noms de lieux des deux cotés de la Manche. Sous la forme de Clgyroq et Ysgeifiog, un bretonnant averti reconnaîtra sans peine Cléguérec et Squiffiec.

Maintenant levons les voiles et si le vent nous est favorable, une journée à peine de traversée et nous voici en Grande Bretagne sur les traces de nos ancêtres les Brittons. Les Bretons portaient également un autre nom : Litauii, puis Letaouii ; le nom du Pays était Litau, puis Letau en vieux breton. Chose curieuse, ce nom a été conservé en Gallois, Llydaw, et perdu en breton. Mais les Gallois ont eux-mêmes perdu leur nom véritable de Brython. Ce terme s’effaça peu à peu entre le VIème et le Xème siècle, pour être remplacé par Cymro, pluriel de Cymry, et qui signifie compatriote. L’unité des Brythons est effective sur l’île depuis le VIème siècle avant Jésus-Christ. Ce point est essentiel pour comprendre la réalité historique par plus de mille années de vie commune. Autant de siècles de commerce, de guerres internes, mais aussi des alliances face aux nombreux assaillants qu’étaient les Scots, les Pictes, puis les Romains. Maître de la Gaule après la prise d’Alésia en 52 avant J-C, Jules César tentera par deux fois de s’emparer de l’Île de Bretagne. La résistance des Bretons de Kassvenaulos est féroce, à tel point que c’est avec grand peine que César arrive à maintenir deux faibles garnisons sur les rives de la Tamise. Finalement il faudra encore un siècle aux Romains pour venir à bout des Celtes de l’île de Bretagne. La paix Romaine s’appuie avant tout sur les villes, l’administration et l’intégration de la hiérarchie autochtone ainsi récupérée pour faire fonctionner ses propres rouages. Tout ceci a peu d’influence sur le peuple qui d’un coté profite des légions romaines tout en contribuant pour une large part à renforcer leurs effectifs, mais garde sa langue  ses traditions etc…

Bien après la chute de l’empire romain, les Brythons conservent toujours leur cohésion, mais doivent faire face aux attaques sans cesse renouvelées des Saxons et des Angles. La guerre et ses méfaits mettront toute l’île à feu et à sang pour bien longtemps. Pourtant cette période trouble est marquée par le sceau d’un grand chef qui ayant pris la tête de la résistance écrase les Saxons à la bataille du Mont Badon, et ce à la fin du Xème siècle. Les Bretons vont ainsi goûter à 44 années de paix extérieure, suivant les propos de Gildas, contemporain à l’époque qui le rapporte dans son De Excidio Britannia. Ambrosius Aurelianus Riothamos, tel est le nom de ce valeureux combattant. Les historiens le considèrent comme étant à l’origine du roi Arthur tant il a marqué son époque. Mais les temps changent et les Saxons reviennent à la charge vers les années 540-550. Coup sur coup les Brythons ou Bretons accumulent une série de désastres, pour finalement perdre les plaines de la Sévern. Leur territoire est coupé par la moitié, ce qui oblige dans les régions de Gwent et de Powys, pour plus tard former le Pays de Galles, tandis que les autres refluent vers le sud tout en opposant une résistance acharnée. C’est ainsi qu’une partie d’entre eux devra traverser la mer, pour venir s’installer en Petite Bretagne.

Tous ces reculs, parsemés de succès éphémères, de ruines et de deuils, nous ont été gardés par des bardes dont les plus connus sont Taliésin, Aneirin, Llwarch henou encore Myrddin. Des royaumes anciens de Strathclyde, Bernicia, Deira, le voyage aura duré plus de dix siècles pour les Celtes. Dans Récits et poèmes celtiques domaine britonique, aux éditions Stock Plus, les professeurs Léon FLEURIOT, Jean-Claude LOZACHMEUR et Louis PRAT, indiquent : jusqu’au Xème siècle les langues étaient peu différentes et l’intercompréhension était possible entre gallois et breton. Elle le fut plus tard encore, jusqu’au XIIème siècle au moins, entre cornique et Breton.

Nous soulignons ce fait pour montrer combien il est difficile et vain de déterminer si tel récit vient de Galles ou de petite Bretagne. Désormais le monde celtique se divise en deux branches, l’une gaélique plus au Nord qui regroupe l’Irlande, l’Écosse et l’Ile de Man, et l’autre plus au sud dont nous venons de voir l’évolution sur un plan général.

Dans ce contexte, les noms de lieux restent le sceau indélébile, pour ne pas dire figé, d’une histoire qui ne peut être qu’un mouvement permanent de faits vécus tous les jours par une succession de générations, dont le destin global échappe à la compréhension de chacun, qui n’a pas forcément besoin d’avoir cette vue d’ensemble pour vivre quotidiennement.

Dans le nom de lieu Bringolo, le premier terme "Brin", se prononce "Brine"en breton et non "brin" comme dans le français "brinc de jonc". Il se retrouve au Pays de Galles avec la même prononciation bretonne dans bien des noms de lieux, qui sont tous des buttes de terrains escarpées ainsi Bryn Garw, Bryn Melyn, Bryngoleu, Bryn Du, que je relève parmi quantités d’autres. Le second termes "golo", et se traduit sans aucune difficulté par le français "lumière". Certains érudits ont admis l’hypothèse de voir dans "golo" un nom propre, mais semblent l’écarter pour diverses raisons. Il peut aussi être employé comme patronyme et correspondrait au latin Clarus (claire) et par extension, illustre. Le nom a du tout d’abord signifier "au teint clair". Ainsi en gallois, on retrouve Goleubryd qui se décompose de Goleu et correspond à notre Goulo breton, suive de B pryd (teint). Pour conclure sur Bringolo disons que ce nom de lieu a son correspondant français Clermont : une colline de lumière en une colline bien en vue. La lumière, le feu les druides, la source de Vie de Michel CORLAY.

Dans la vie de Saint Hervé publié par Dom PLAINE, sa vie et son culte (Revue historique de l’Ouest, 1893), dans sa vie Latine Brangolo est signalé en Latin au XIIIème siècle comme Tumulus Lucis (tertre de lumière) dans la paroisse de Saint Vougay.

Les Annales Galloises "The Annales Cambriae" signalé en 873 The battle de Bannguolou, la bataille de Bannguolou en 873, peut de choses sur cette Bataille galloise ! Les spécialistes gallois, cornouillais et bretons pensent que ce toponyme brangolo est le plus ancien attesté à ce jour.

Patrick Brangolo, 27 septembre 2008

pages 1234 & 5

Manoir de Brangolo en Plémy, pages 12 et 3
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27 septembre 2008 6 27 /09 /septembre /2008 05:00
Lors de la fête de la Pomme de Terre, nous avons découvert la magnifique exposition de Robert Gernot.

Sur son site , vous retrouvrez  son beau livre couverture cartonnée -160 p. - 17 × 24 cm

Au fil de cet ouvrage, Robert Gernot nous fait découvrir la pomme de terre sous un autre angle. De nombreux spécialistes, producteurs, chercheurs, jardiniers, cuisiniers lui ont confié leurs anecdotes, contribuant à l’élaboration d’un livre original illustré par des photos tout à fait surprenantes. La pomme de terre n’aura plus de secrets pour vous !

Originaire du Pérou, la pomme de terre a mis du temps pour évoluer, trouver son nom et devenir au fil du temps un aliment sauveur d’une bonne part de l’humanité, une passion de jardiniers en quête de variétés originales, une inspiratrice de recettes extraordinaires et enfin, le sujet d’inspiration d’un photographe breton, Robert Gernot, amoureux de ce tubercule depuis une trentaine d’années.

« La force vitale contenue dans chaque tubercule est considérable, et s’exprime d’une manière élégante et graphique tout à fait surprenante », explique Robert Gernot. Il affirme que son intérêt pour les germes de pommes de terre relève du domaine de la considération esthétique, graphique et philosophique. »

Pour plus d'informations, rendez-vous sur le site de Robert Gernot.

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23 septembre 2008 2 23 /09 /septembre /2008 05:00

Brangolo célèbres.


Brangolo a partipé à l’élaboration des cahiers de Doléances de Plœmeur, Maire de Plœmeur 1791, député à la Sénéchaussé de Hennebont et membre du conseil regroupant plusieurs communes environnantes, retrouvé mort dans des conditions suspectes, une autopsie fut faite cas rarissime pour l’époque. Certains pensent que Brangolo fut assassiné par les Chouans.

Brangoulo, Maire de Clohars-Carnoët à fin du XIXeme habitant la célèbre maison peinte par Gauguin « le toit bleu ».

M. de Brangolo, dit Thomas Dondel, serait à l’origine de la fondation de Lorient, on le retrouve dans le chronique lorientaise de Lorient de Mancel et dans l’histoire de la fondation de Lorient de Jégou.

Brangoulo, prêtre, directeur en Haiti entre 1904 et 1926 d’une célèbre école.

Brangolo de Guémené, conspirateur avec le marquis de Pontcallek en 1719 fut condamné à mort, puis gracié.

Brangolo, chanteur et barde vers 1840-1845, d’après Laurent Donatien le découveur des carnets du Barzaz-Breizh, il serait le chanteur le plus important de l’ouvrage, il travailla avec Hersart de La Villemarqué vers Pont-Aven et Nizon.


Patrick Brangolo, 21 septembre 2008
pages 123, 4 & 5
Manoir de Brangolo en Plémy, pages 12 et 3
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21 septembre 2008 7 21 /09 /septembre /2008 05:00

L’actuel nomenclature des écarts d’Izinzac fait états d’un Brangolo dans le voisinage immédiat d’un Brangolo-Ihuel et d’un Brangolo-Izel, celui d’en haut et celui d’en bas, à un kilometre environ au sud du bourg. C’est un vocable que l’on traduit souvent et assez plaisamment par montagne de lumière. En fait, il s’agit probablement du correspondant des Clairmont ou Clermont de la toponymie française. Brangolo, ancienne dépendance des fiefs du Léon, était devenue terre des Rohan avant que l’on rencontre le plus ancien seigneur connu. Mais il est fort probable que Brangolo fut une terre ayant appartenue aux Templiers pour preuves des croix templières ont été découvertes au pied du château de Brangolo et surtout la Commanderie de La Feuillé touchaient une rente sur une portion de terre de Brangolo. Le plus ancien seigneur connu, lequel semble avoir été un certain Allain Hamon, qui était collecteur des impots pour le compte des vicomtes de Rohan. A ce titre, il était exempt de fouage. En 1536, on fait mention à Brangolo d’un manoir appartenant à Jehan Le Mézec. C’est un nom que nous avons rencontré et qui nous a intrigué car on s’est demandé s’il n’était pas d’origine alréenne. Il y eut en effet à Auray une seigneurie de Rosmézec, aujourd’hui Rosmec. Vérification faite, ces Le Mézec, d’Auray, ont bien été seigneurs de Brangolo.

Au XVIIe siècle, la qualité de seigneur est reconnue aux Caignard. Cette famille issue de Kerbuchard et Clachamp (Plumelin). Elle a contracté alliance avec les Penhoat (Chefdubois), non pas ceux de Plœmeur mais ceux de Kervignac déja signalés en des manois de la région et que nous retrouvons à Restaudren en Cléguer, Jaffré a omis de dire que les Caignard de Brangolo se retrouveront à Plœmeur au manoir du Penhoat vers le XVIIeme, mais Brangolo étaient présent aux Penhoat pour un acte notarié. La référence est donnée à l’occasion du baptême célébré le 4 mai 1701 de Vincent-Marie Chef du Bois, chef de nom et armes de la famille, indiqué sieur de Restaudren et de Brangolo. Il a épousé Louise-Anne Caignard. La marraine est Marie Le Millock, dame douairière de Brangolo, preuve que les Millock déja noté en Plœmeur ont été un temps sieurs de Brangolo. Un peu plus tard, en octobre 1701 a lieu l’inhumation de René de Chefdubois et l’on précise à cette occasion qu’il est décédé au château de Brangolo d’en bas. C’est donc le Brangolo-Izel qui était le siège de la seigneurie d’Inzinzac.

Armes des Mézec d’Auray : d’argent au lion de gueules, lampassé de sable cantonné à dextre d’un annelet de même à trois mollettes d’argent brochant le tout. Millock : d’azur à trois étoiles d’or. Caignard : de gueules au lion d’argent. Penhoat (Chedubois) : de gueules au greslier d’argent, enguiché du même, alias, à la bande chargée de trois quitefeuilles.

Sources : Seigneurs et seigneurie du Kemenet-Heboé. Jaffré. Kerviler. Potier de Courcy. Notes personnelles.


 

A 4 km au nord-est du bourg de Theix, se trouve la chapelle de Brangolo, placée sur le sommet d’une haute colline qui fut occupée militairement par les Romains, car on y retrouve encore leurs traces. Le plateau de la colline a son sol jonché de fragments de briques romaines, que la pioche met à découvert au moindre effort. Le côté sud de l’escarpement présente, vers la moitié de sa hauteur, les vestiges d’un parapet qui l’entourait comme une ceinture, enfin, on y voit, auprès d’une maison voisine de la chapelle, un mortier antique en granit, ainsi qu’une meule à bras, également en granit, percée d’une ouverture centrale et circulaire de 10 à 12 centimètres de diamètre. Ces deux objets, fort curieux à cause de leur antiquité et de leur entière conservation, sont très exposés à être détruits ; ils seraient bon qu’ils fussent déposés au musée de la SP de Vannes. Le retranchement de Brangolo est situé, comme celui de Talhouët, entre la voie romaine de Nantes à Vannes et celle de Vannes à Angers. Le nom le plus commun qui commence par Bran est Brangolo, qu’on pronnce en Breton Brangoleu, Brangolau ou Brangolou, selon les différents dialectes. Tous ces villages sont situés sur des points très élevés et on généralement une chapelle. En Inzinzac, il y a un Brangolo avec une chapelle ayant appartenu aux Templiers. A Theix, à Noyal-Muzillac, on trouve aussi des villages à chapelles nommés Brangolo. En Landévant est un autre Brangolo, mais sans chapelle, il est situé sur la voie romaine. Une trève de la paroisse de Goudelin, érigée aujourd’hui en succursale, porte le nom de Bringolo, qui est, à n’en pas douter, le même que Brangolo. Ici Bry ou Bren n’a pas été transformé en bran, comme dans les autres lieux. Demandez aux paysans bretons la signification de Golo, en ayant soin de prononcer goleu, golaugolou, pour vous conformer au dialecte de ceux que vous interrogerez, ils vous diront tous ses mots signifie chandelle, lumière ; cette expression est usitée aussi chez les Gallois. En admettant cette signification du mot golo, on aurait colline, montagne de lumière, colline ou montagne éclairée, blanche, mont blanc, quoique certaines dénominations, comme mont blanc, forêt du jour (mané-guen, coet-en) venaient de l’analogie avec cette signification de Brangolo. Nous avouerons cependant qu’elle est loin de nous satisfaire complètement.

Sources :  Le Morbihan, son histoire, ses monuments. Gayot Deslandes. Notes de recherches.

 

 

A 4 km au nord du bourg de Noyal-Muzillac se trouve la chapelle de Brangolo ou du temple Nn linteau donne la date de 1577, cette datation est fausse car en effectuant une recherche, cette chapelle remonte excatement à 1277, comme le confirme le Cartulaire de l’abbaye des Prières, qui donne 1277 et que confirme Françis de Gourvil dans une note Ogam 1954 Brangolo 1277 Noyal-Muzillac. Cette petite église, sous l’invocation de la Vierge, est décorée avec assez de luxe pour qu’on puisse supposer qu’elle eut autrefois de l’importance. La fenêtre du chœur est ornée d’un vitrail représentant le Christ crucifié, la Vierge et la Magdeleine au pied de la croix, et la ville de Jérusalem au fond du tableau. Cette verrière est bien conservée, moins bien cependant que la peinture du devant de l’autel qui représente le Christ mort sur les genoux de La Vierge, depuis cela a été rénové grace à mon ami. A 500 m au sud de cette chapelle une fontaine qui porte la date de 1607 et qu’on nomme Fontaine de La Bonne-Vierge, on s’ y rendait autrefois de la chapelle en procession ; cette coutume indique que l’établissement d’une fontaine en ce lieu doit remonter à une grande antiquité. Le nom du temple que porte la chapelle est une présomption en faveur de l’opinion qui en fait une ancienne propriété des Templiers : j’ai démonté cette légende, Brangolo étaient une dépendance des moines cisterciens de l’abbaye des Prières depuis le XIIIe. Quoi qu’il en soit, ce lieu dut avoir une grande importance religieuse. On le voit par une bulle du Pape Paul V, donnée à Tuscule en 1613 et intitulée Pardons et indulgences de plénières rémission à perpétuité donnez et octroyez par notre Saint-Père le pape Paul cinquième à présent séant, aux confrères et sœurs de la confrairie instituée sous le nom et invocation de la glorieuse Vierge-Marie, qui se fait et célèbre en la chapelle de Brangolo, située en la paroisse de Noyal-Muzillac. Cette bulle imprimée sur parchemin, fut lue dans toutes les paroisses du diocèse, un exemlplaire existe à la Mairie et sur la page Brangolo. Cette chapelle porte les blasons des famille de Larlan et de Carné.

Sources : Notes personnelles. Notes de Mr Crozer. Les amis de la chapelle de Brangolo Noyal-Muzillac.

 

 

Seigneurie de Bronolo en Motreff.

Bronollou en 1543 ; Brunolou en 1678 ; Brunolo en 1738. Avant la Révolution de 1789, Bronolo était le siège d’une seigneurie comme l’atteste un aveu de 1688 qui fait état du fistay, bois de décorations et embellissement, le colombier. A cette époque ,Charles de La Rivière , chevalier, seigneur de Saint Germain en était le détenteur. Le château de Brunollo avait sa propre chapelle. En 1718 y fut célébré le mariage entre Marie-Joseph-Marguerite de La Rivière et Claude-Corentin de Cresolle. Le château de Bronolo tomba dans la famille Conen de Saint-Luc qui a été par la famille du Bot propriétaire de Brunollo.

Bot (du)  : seigneurs du dit lieu et des salles, par de Quimerc’h, de Brénolou, par de Motreff. Ancienne extraction, réf de 1669, 8 générations, réf et montres de 1426 à 1536, par de Quimerc’h. Armes : d’ argent à la fasce de gueules.

Conen de Saint-Luc : seigneurs de Pencréant. Ancienne extr chevaleresque, réformation 1669, 9 générations, réf et montres de 1441 à 1535, paroisse de Pordic et Témoloir, évê. de Saint-Brieuc. Armes  : coupé d’or et d’argent, au lion de l’un en l’autre, armé, lampassé et couronné de gueules.

Sources : Potier de Courcy. Kerviler. Notes de Mr de Silguy. Note personnelles.

 


Patrick Brangolo, 20 septembre 2008

pages 12, 3, 4 & 5

Manoir de Brangolo en Plémy, pages 12 et 3
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19 septembre 2008 5 19 /09 /septembre /2008 05:00

Barisy, seigneurs de Brangolo en Guémené, de Kermaria et de Keraudren , paroisse de Ploërdut, de Kergariou, paroisse de Lignol, de Kerouriou, paroisse de Languidic,de Kerloret.

Armorie : d’argent, à trois hures de sangliers, arrachées de sable (armorial 1696).

Berthelot, seigneurs de Brangolo et de Saint-Ilan.

Ancienne extraction, réformation 1669, 9 générations, réformations et montres de 1424 à 1535, paroisses de Cesson, Langueux, Hénon, Yffiniac et Plédran, évêché de Saint-Brieuc.

Armoirie : d’azur, à trois têtes de léopards d’or surmontées chacune d’une fleur de lys de même.(sceau 1418). [lire : d’azur à trois jessants de lys d’or].

Bothonn (du), seigneurs du dit lieu, paroisse de Glomel, du Stangier, de Brénolou, paroisse de Motreff, de Penalan.

Extraction, réformation 1670, réformations et montres de 1481 à 1562, dites, paroisse, évêché de Cornouaille.

Armorie : d’argent, à la branche de frêne de sinople en bande.

Brangolo, une famille signalée à Missilac depuis 1500 au lieu dit Brangolo.

Brangolo en Plœmeur depuis 1600, berceau probable Guidel à Brangolo, un Brangof métayer exempt de fouages en 1400 est signalé pourrait être le premier de ma famille.

Bréhand (de), seigneur dudit lieu et de Brangolo, baron de Mauron.

Ancienne extraction chevaleresque, réformation 1669, 14 générations, réformations et montres de 1423 à 1535 paroisse de Bréhan

Armoirie : de gueules, au léopard d’argent (sceau 1275).

 

Broons (de), seigneurs du dit lieu et de la Motte, paroisse de ce nom, de Brangolo, paroisse de Broons et de Brondineuf, paroisse de Sévignac.

Réformations et montres de 1437 à 1535 en les dites paroisses, évêché de Saint-Malo et Rennes et paroisse de Saint-Vran, évêché de Saint-Brieuc.

Armoirie : d'azur, à la croix d'argent fretté de gueules (sceau 1463), alias, un croissant surmonté de de besants (sceau 1418).

Caignard, seigneurs de Kerbuchard et de Clachamp, paroisse de Plumelin, de Coëtservel, de Brangolo, paroisse d’Inzinzac.

Ancienne extraction, réformation et montres de 1448 à 1536, paroisse de Plumelin, évêché de Vannes.

Armoirie : de gueules, au lion d’argent.

Carrer (Le), seigneurs de Bringolo, paroisse de Goudelin.

Réformation et montres de 1481 à 1513 paroisse de Saint-Quay, évêché de Dol et Goudelin, évêché de Tréguier.

Armoirie : d’or, au chevron de gueules, accompagné de trois alérions de sable.

Chefdubois (de) ou Penhoët (de), seigneurs du dit lieu et de Locohiern, paroisse de Kervignac, de Timat et de Brangolo, paroisse d’Iinzinzac.

Ancienne extraction, réformation 1668, 9 générations, réformations et montres de 1448 à 1536, paroisses de Kervignac et Inzinzac, évêché de Vannes.

Armoirie : de gueules, au greslier d’argent, enguiché du même, alias, à la bande chargée de trois quintefeuilles brochantes (sceau 1379).

Couplière, seigneurs de Sévignac, de Brangolo, paroisse de Broons.

Réformations et montres de 1428 à 1513 en les dites paroisses, évêché de Saint-Malo.

Dondel, famille originaire du Maine, seigneurs de Montigny, de Brangolo en Campel.

Maintenue au conseil en 1674 et 1707 et par arrêts du Parlement de 1777, 7 générations, ressort de Vannes.

Armoirie : d’azur ,au porc-épic d’or.

Guer de Marnières, famille du Poitou, seigneurs de Brambéac et de Brangolo, paroisse de Maure .

Ancienne extraction chevaleresque, réformation 1668, 8 générations, ressort de Ploërmel.

Armoirie : d’azur, au chevron accompagné en chef de deux roses et en pointe d’un lion, le tout d’or.

Hamon, seigneurs de Brangolo Inzinzac (collecteur des Rohan).

Huet, seigneurs de Kerlan, paroisse de Servel, de Bouillon, paroisse de Plémy.

Réformations et montres de 1423 à 1535, paroisse de Plémy, évêché de Saint-Brieuc et Ploulec’h, évêché de Tréguier.

Armoirie : d’azur, à l’aigle d’argent, becquée et membrée de gueules (archives brûlées pendant la débacle de 1940)

Kerhuel (de), ramage Coëtlogon, seigneurs du dit lieu paroisse Saint-Michel-en-Grève et de Brangolo

N'ont pas produit à la réformation de 1669 .

Armoirie : de gueules, à trois écussons d’hermines (sceau 1370 )

Kernuz (de), ramage de Pont-l'Abbé, seigneurs du dit lieu, paroisse de Plobannalec, de Brangolo et de Kergaradec, paroisse de Fouesnant.

Montres de 1481, paroisse de Combrit et Pouldergat, évêché de Cornouaïlle.

Armoirie : d’or, à deux chevrons de gueules, surmontés d’une jumelle de même.

Fondu dans Plœuc .

Lantivy (de), origine d’Angleterre, seigneurs du Crosco, de Brangolo en Lignol.

Ancienne extraction chevaleresque, réformation 1668, réformations et montres de 1448 à 1536 , paroisses de Radenac, Lignol, évêché de Vannes.

Armes : de gueules, à l’épée en pal, la pointe en bas, alias, d’azur à dix billettes d’or, au franc-canton, de gueules, chargé d’une épée d’argent.

Launay (de), seigneurs du dit lieu, paroisse de Bréhand-Moncontour, de Brangolo, paroisse de Plémy.

Réformations et montres de 1423 à 1513, paroisse de Plémy évêché de Saint Brieuc.

Armoirie : de gueules, à fasce de vair.

Milloc’h (Le), seigneurs de Kerloret, paroisse de Plœmeur, de Kermazein, de Brangolo, paroisse d’Inzinzac.

Déboutée lors de la réformation de 1669, ressort d’Hennebont.

Armoirie : d’azur, à trois étoiles d’or (armorial 1696).

Mézec (Le), seigneurs de Rosmézec, de Caslan et de Brangolo, paroisse Inzinzac.

Déboutée lors de la réformation de 1669, réformations et montres de 1481 à 1513, paroisse de Saint Gilles d’hennebont et Inzinzac, évêché de Vannes .

Armoirie : d’argent, au lion de gueules, lampassé de sable, cantonné à dextre d’un annelet de même, alias, une fasce de sable, chargée de trois molettes d’argent, brochante sur le tout.

 

Monceau, originaire de Guémené, seigneurs de Brangolo, propriétaires de plusieurs manoirs.

 

Piau de Brangolo, paroisse de Guémené (bourgeoisie rurale).

 
Quéro de Brangolo, château de Trébry, une famille Quéro signalée à la réformation de 1454? à Trébry .

 

Radnor (Lord of), manor of Burngollow, 1680, Cornouailles Anglaise.

Renault, seigneur de Beauvoir, de Villeynizan et de Bringolo, paroisse de Plourhan

Réformations et montres de 1441 à 1541, dite paroisse, évêché de Saint Brieuc.

Armoirie : de gueules, à la croix pattée d’or.

Riou, seigneurs du Plessis et du Roz, paroisse de Caudan et de Brangolo en Fouesnant.

Déboutée lors de la réformation de 1669, et appelé à l'arrière ban de Cornouaïlle en 1696

Armoirie : d’azur, au croissant d’argent, accompagné de cinq larmes du même, 3 et 2.

Riou, même ramage que l’autre d’après mes archives, seigneurs du Kerriou, paroisse de Gouezec, de Brangolo ou Bréhoulo, paroisse de Fouesnant.

Déboutée, au conseil en 1707, ressort de Quimper .

Armoirie : d’argent, à la fasce de gueules, surmontée d’une merlette de même (armorial 1696).

Rivière (de La), seigneurs dudit lieu, comtes de Plœuc, seigneurs de Brunolo.

Ancienne extraction chevaleresque, réformation 1670, 13 générations, réformations et montres de 1469 à 1543, paroisse Haut-Corlay et Plaintel.

Armoirie : d’azur, à la croix engreslée d’or (sceau 1380)

Rohan (de), seigneur de Brangolo en Inzinzac-Lochrist .

Armoirie : de gueules, à neuf macles d’or, 3, 3 et 3 (sceau se trouvant au château de Brangolo).

Rohan du Pouldu (de), ramage des précédents, seigneurs de Brénollo en Saint Jean de Brévelay .

Armoirie : de gueules, à neuf macles d’or, 3, 3 et 3.

Tuault, originaire Picardie, seigneurs de Kerlagadec, paroisse de Ploërdut et de Brangolo Guémené.

Armoirie : d’azur, au lys d’or surmonté d’un croissant d’argent.

Veneur (Le), seigneurs de La Hazais, paroisse de Plœuc, de Bringolo.

Extraction, réformation, 6 générations, réformations de 1513 à 1535, paroisse de Plœuc.

Armorie : d’argent, au greslier de sable, accompagné de trois roses de gueules.

 

Patrick Brangolo, 19 septembre 2008
pages 1, 2, 34 & 5

      Manoir de Brangolo en Plémy, pages 12 et 3

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15 septembre 2008 1 15 /09 /septembre /2008 05:00
Brangolo : Quimperlé Finistère 1932, se montre comme nom de lieu dans onze communes du Morbihan ; dans deux des Cotes d’Armor : Plaintel et Plémy ; en Maure en Ile et Vilaine, voir le suivant Brangoulo en Clohars-Carnoët Finistère 1936, variante du précédent, de laquelle on doit rapprocher Brégoulo en Crozon, Brengoulou en Saint Vougay, Bréhoulo en Fouesnant, Bronolo en Motreff (Finistère) et Plescop (Morbihan). Bringolo est une commune des Cotes d’Armor et un village en Plourhan.
T
ous ces toponymes s’appliquent à des élévations plus ou moins prononcées et contiennent les termes Bré, Brin, Bran (cf.le gallois « bryn »: colline suivi d’un vocable goulo, golo :  « lumière », parfois nom propre.

Le composé se montre en Galles sous la forme Bryngoleu en Anglesey et en Cornouailles Anglaise sous la graphie Burngollow en 1377 et Brongolo en 1277 en Saint Mewan.

En Galles Goleu apparait comme nom féminin dans la nombreuse descendance de Saint Brychan petit roi au Pays de Galles, mais il est possible que nos Brangolo, Brengoulo aient correspondu pour le sens au toponyme français Clermont et à l’italien Chiaramonte.
Brangolo du mot breton Brang holeu : littéralement « la butte des lumières »ou « la butte de la lumière ».

La topographie indique un élèvement important du sol (colline) dominant une étendue de terre relativement importante, à l’exemple d’une chapelle qui existe encore et aurait peut être « christiannisé » un lieu où des pratiques religieuses encore plus anciennes auraient existé.

Noms en Bran et Golo :
Bringolo /BRINGOLO (B)
Brangalo, Brangolo en 1513, puis Brigalo à BROONS
Le Berholo et Breholo : Le FOEIL
Bringolo : HILLION
Brangolo : PLAINTEL
Brangolo en 1513 : PLEMY
Brangolo en 1513, puis Bringolo : PLOURHAN
Brigolo : POMMERET
Brangolo en 1494 : CAMPEL
Brengollo en 1406, puis Brangolo : MAURE
Brangolo : MISSILLAC
Brangolo : CARENTOIRE
Brangolo : CARO
Brangolo : MAURON
Bangolo en 1277 puis Brangolo : NOYAL-MUZILLAC
Brangolo : SAINT-SANSON
Bragolo : SULNIAC


Paul QUENTEL dans une étude parue dans la revue celtique Ogam d’octobre 1954 consacre une partie de son article à Bringolo et Brangolo et lui retrouve de nombreux homonymes en Cornouailles Anglaise et au Pays de Galles, il cite dans le petit village de Saint Mewan en Cornowal, la présence d’un petit mamelon fort peu élevé qui porte le nom de Burngollow.Cette colline se nommait en 1296 Brongolou , puis Browolou en 1311. Il est remarquable de voir la correspondance de biens de noms de lieux des deux cotés de la Manche. Dans le nom de lieu Bringolo, le premier terme se prenonce « Brine » en breton en nom « Brin » comme le français « Brinc de Jonc ». Il se retrouve au Pays de Galles avec la meme prononciation bretonne dans bien de noms de lieux, qui sont tous des buttes de terrains Bryn Garw, Bryn Melyn.

Le second terme du toponyme est Golo et se traduit sans problème en français par « Lumière ». Certains érudits ont émis l’hypothèse de voir dans Golo un nom propre mais semble l’écarter pour divers raisons, il peut être employé comme patronyme, il correspondrait au latin Clarus, claire par extension « illustre ». Le nom a du signifié un teint clair, ainsi en Gallois on retrouve Goleubrid qui se décompose de Goleu et correspond à notre Golo breton suivi (b) de pryd teint. D’après l’étude de Paul QUENTEL, pour conclure sur Bringolo et Brangolo disons que ce nom de lieu à son correspondant français dans Clermont-Ferrand « une colline de lumière » ; une colline bien en vue ; la lumière ; le feu ; les druides ; la source de vie.


Sources :
L’écho d’Armor de Michel CORLAY.
Revue Ogam 1954 Paul QUENTEL.
Les origines de la Bretagne de Léon FLEURIOT.
Histoire de la Bretagne et des Pays Celtes.


Il reste le village de Brangoulo en Guidel souvent oublié parmis les spécialistes en toponymie, Cassini donne Brangof. Mais je confirme qu’il s’agit bien du village de Brangolo depuis le XVIIe siècle, propriété en partie de l’abbaye de Saint Maurice en Clohars-Carnoët comme l’atteste les actes notariés trouvés aux archives et tout indique que le berceau de ma famille se trouve là, seul membre plausible comme Brangolo ce Brangof métayer exempt de fouages en 1485 en Guidel.

D’après l’ouvrage de Job Jaffré (secrets et mystères de nos ker), les uns y voient des lieux de rendez-vous mystiques ; d’autres les considèrent comme des collines à signaux lumineux ; et d’autres enfin tout simplement des hauteurs en évidence, offrant le sens des nombreux Clermont de France .

Une autre explication a été suggéré : à savoir que Golo ou Goulo serait tout simplement un nom de personne, comme ce pourrait être le cas dans les deux Kergoulou de Lanriec et de Peumérit dans le Finistère ou de Quenecoulou en Lohuec (Côtes d’Armor). Cette proposition n’est pas acceptée des spécialistes en renom. Il reste qu’eux-mêmes demeurent perplexes.

 

En effet, si l’équivalence Brangolo/Clermont leur parait la plus acceptable, il n’est pas du tout prouvé que ces lieux-dits soient ou aient été plus en évidence que les autres hauteurs. Ceux des Brangolo que nous connaissons n’ont rien de véritablement éminent, ni même de caractéristique du moins aujourd’hui.

 

On pourrait être tenté par une autre explication : à savoir que ces Golo seraient des contractions de Govello [forges] qui se rendent dans la prononciation courante en goélo ou gouélo. Autrement dit, il y aurait eu des forges primitives sur ces hauteurs, répondant à la définition des châteliers de René de Kerviler, soit des trous énormes dans lesquels on faisait fondre le minerai à la faveur d’un feu très soutenu. Malheureusement nulle part dans les documents les plus anciens voit apparaitre goélo mais invariablement des golo.On ne saurait danc conclure en ce sens de lumière.


Pratrick Brangolo, le 15 septembre 2008
pages 1, 2, 3, 4 & 5
Manoir de Brangolo en Plémy, pages 12 et 3

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11 septembre 2008 4 11 /09 /septembre /2008 05:00

En partant du plus lointain aïeul identifié, Guill Eonny marié à Pesronnelle Boschat et inconnu sur les registres de Plœuc, j’ai pu établir une connexion avec Guillaume Eonny et Perronnelle Boschat de Saint Hervé. De fil en aiguille, la branche familiale locale a été recomposée.

Guillaume est donc né et décédé à Saint Hervé où il s’est marié à Perronnelle Boschat le 29 avril 1683.

Cet extrait de naissance de Guillaume perpétue les changements de patronyme en introduisant une 9ème déclinaison et peut-être une future opportunité de continuer les recherches plus tard car il n’y a pas de trace de naissances ou de décès à Saint Hervé ni même de registres antérieurs à 1639. Anne Frelault est quant à elle décédée en 1687 à 42 ans, j’en ai déduit son année de naissance (1638), le registre débutant en 1639 ne mentionne pas cette naissance. Le père de Guill est Olivier (1628-1669) et son grand-père Hervé Eonnic (1587- ) de Saint Hervé.

Jacques-François Guyony (1798-1881) restera dans l’histoire de la famille comme l’un des premiers à porter le patronyme Guyony. Dans les faits, il s’agit de son frère Pierre-François (1792-1876) et de ses deux sœurs Marie-Janne (1793-1795) et Elisabeth (1796-1797). Marie-Janne et Elisabeth décéderont en bas âge et il n’y a pas de descendance identifiée pour Pierre-François. Leur grand père Barthélémy Gouny (1726-1786), sera lui le premier à naître à
Plœuc.

Tous les Guyony connus à ce jour ont pour aïeuls Jacques-François Guyony et Louise Hellio (1791-1859). Dans la généalogie descendante je me référerais à eux en tant que génération 1. Les descendants nés depuis 1990 sont de la 7ème génération.

En ascendant, nous avons identifié 6 générations jusqu'à 1587. Le patronyme changera plusieurs fois. Le père et grand-père de Jacques-François Guyony s’appelait Gouny et son arrière grand-père Eonny originaire de Saint Hervé. Eonny sera porté pendant trois générations. En remontant plus loin, celui-ci dérive d’Eonie.

Philippe GUYONY, 11 septembre 2008
d'après et avec les recherches de ma mère Janine Guyony.

http://www.guyony.fr

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10 septembre 2008 3 10 /09 /septembre /2008 05:00
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25 août 2008 1 25 /08 /août /2008 05:00
Je vous invite à découvrir et lire les articles sur les livres d'heures et livres manuscrits, manuscrits de ses funérailles, ainsi que les reliures et autres ouvrages d'art aux armes de la Duchesse, remarquable travail de Jean-Luc Deuffic (PECIA Ressource en médiévistique).

Autre remarquable travail, est le fac-similé des Grandes Heures d'Anne de Bretagne de l'éditeur Espagnol M. Moleiro.
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Studio Sauvage

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